Jeudi 7 mai 2020, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, annonçait le prolongement de la trêve hivernale jusqu’au 10 juillet. Une décision d’une absolue nécessité en pleine crise sanitaire et sociale. Mais si les personnes sans abri, mal logées, et celles qui ont des difficultés à payer leur loyer ont gagné quelques semaines de répit… le problème restera entier au mois d’août !
Depuis les annonces du confinement, la mobilisation générale des associations, des structures de solidarité, et des services de l’État a pourtant permis de déployer des moyens jamais obtenu jusqu’ici pour protéger les personnes les plus vulnérables : levée de la fin de la trêve hivernale, ouverture de places d’hébergement supplémentaires à l’hôtel, de centres de desserrement Covid-19, versement d’une prime de solidarité aux plus précaires, distribution de chèques services…
A ce stade, il est encore temps d’éviter la catastrophe sociale annoncée ! Le plan de relance du gouvernement doit être l’occasion d’un changement d’échelle pour mettre fin au sans-abrisme, réduire le nombre de ménages mal-logés, en fixant des objectifs ambitieux en termes de sorties de rue, de bidonville, de squat, ou de l’hébergement vers le logement, de production de logements très sociaux et logements accompagnés et de rénovation des logements indignes et énergivores.
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