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Documents d'interpellation Communiqués

Mal-logement : tous les voyants sont au rouge !

Le Collectif des Associations pour le Logement (CAL) a tenu ce jour sa conférence annuelle de fin d’année pour faire le point sur la situation du mal-logement en cette période estivale.

👉Plusieurs points majeurs ont été abordés, d’abord autour du sans-abrisme –  nombre de personnes en demandes non pourvues au 115, avec un focus particulier sur les femmes sans-abri et les enfants. L’occasion également d’aborder, la question des SAS régionaux et de son bilan sur l’orientation et la mise à l’abri des personnes. 

⚖ Cette conférence marque également un premier point d’étape suite à l’annonce des deux recours juridiques mettant en responsabilité l’Etat sur le droit à l’hébergement et le droit au logement. 

En ce sens, un point d’attention a été porté autour des expulsions locatives notamment deux ans après la promulgation de la loi Kasbarian-Bergé, de la panne du logement social et des coupes budgétaires autour des prestations sociales d’aide au logement également.

🌡En cette période caniculaire nous avons rappelé, alors que la trêve hivernale a pris fin depuis le 31 mars, que les périodes de fortes chaleurs sont tout autant meurtrières que les vagues de froid pour les personnes sans-abri mais aussi avec une mise en danger importante pour les personnes vivant dans les logements mal isolés, dits « logements bouilloires »

En cette fin du second trimestre, nous constatons encore une fois que le principe du Logement d’Abord continue d’être bafoué par une non-réponse des politiques publiques face à l’augmentation des personnes à la rue, l’hémorragie des expulsions locatives, des chutes de financement sur les résidences sociales, des logements très sociaux pourtant indispensables pour répondre à la crise du logement. 

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Le logement à la dérive

Le CAU a organisé une conférence de presse le 4 juin, veille du début de l’examen du projet de loi logement par le Sénat. Loin de s’attaquer aux « riches en HLM » comme le prétend le ministre Guillaume Kasbarian, cette loi menace en réalité les plus pauvres.

Et cette loi Kasbarian 2 intervient au moment où nous commençons juste à voir les effets délétères de la loi Kasbarian 1, adoptée il y a un an. Alors qu’elle prétendait cibler les « squatteurs de domiciles », la réalité est tout autre : M. x accompagné par l’association Alpil a témoigné de son expulsion en quelques jours du logement où il vivait avec sa femme depuis … 30 ans.

De plus, à quelques semaines du lancement des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, nos associations dénoncent le fait que ceux-ci servent de motifs pour des pratiques qui aggravent le mal-logement : expulsions des étudiants de leurs logements Crous, arrêtés anti-mendicités à l’occasion du passage de la flamme olympique dans les villes, expulsions de campements autour des sites olympiques sans solutions de relogement … Les JO rendent visible la grave crise de l’hébergement sur laquelle nous alertons depuis des mois, sans réponse satisfaisante de l’Etat. 

Le gouvernement avait annoncé 120 millions d’euros supplémentaires pour l’hébergement d’urgence en janvier dernier. Personne n’en a encore vu la couleur. Quelle crédibilité de la parole publique ? Pourtant, chaque soir, plus de 6 500 personnes dont près de 2 000 enfants et 535 de moins de 3 ans restent sans solution après avoir appelé le 115. 

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La lutte contre le mal-logement s’invite dans les élections européennes.

À l’occasion des élections européennes, les associations françaises membres de la FEANTSA ainsi que le Collectif des Associations Unies alertent les candidats français sur les enjeux européens autour de la question du logement des ménages les plus vulnérables et de l’accueil des personnes exilées.

Les associations interpellent l’ensemble des candidats en leur mettant à disposition une trentaine de propositions pour lutter durablement contre le mal-logement et le sans-abrisme à travers 4 axes principaux :
1 – Lutter efficacement contre le sans-abrisme grâce au modèle « Logement d’abord », et à des politiques dignes d’accueil des personnes exilées
2 – Donner l’accès au plus grand nombre à un logement décent et abordable grâce à des financements innovants et une régulation des marchés du logement
3 – Concrétiser une politique ambitieuse de lutte contre la précarité énergétique pour que le Pacte Vert et la vague de rénovation ne laissent personne de côté, notamment en fléchant les aides et les ressources vers les ménages les plus vulnérables
4 – Donner la voix aux personnes concernées en consultant les organisations de la société civile et les personnes directement concernées lors de procédures législatives

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Loi immigration : des attaques sans précédent sur le droit au logement et sur l’inconditionnalité de l’hébergement

Le Collectif des associations unies, rassemblant 42 associations des secteurs du logement et de l’hébergement d’urgence, partage la sidération collective après le vote du projet de loi catastrophique sur l’immigration. Des lignes rouges, déjà fragilisées dans les faits depuis des années, sont désormais officiellement franchies, notamment dans le domaine du logement et de l’hébergement.

Retrouvez notre communiqué.

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Plusieurs milliers d’enfants à la rue : quand cela va-t-il s’arrêter ?

Parce que le combat face à l’urgence des enfants à la rue et au mal-logement n’a pas de couleur politique, les associations ont initié une tribune transpartisane signée par 55 parlementaires qui demandent l’augmentation de la capacité du parc d’hébergement et la mise en œuvre d’une programmation pluriannuelle « de la rue au logement ».  A cette occasion, le Collectif des associations unies, l’UNICEF France, la FCPE, Jamais sans toit ainsi que les député·es Lionel Causse (Renaissance), Marie-Charlotte Garin (EELV), William Martinet (LFI) et Stéphane Peu (PCF) organisent une conférence de presse à l’Assemblée nationale pour alerter sur la situation des enfants à la rue et échanger sur les solutions.

Dans la nuit du 2 octobre, on comptait 2 822 enfants restés dans solution d’hébergement suite à la demande de leur famille au 115, faute de mises à l’abri disponibles. Une hausse de 42 % en un mois seulement, sans compter le non recours.

Nous, associations, demandons l’organisation d’un groupe de travail national avec l’Etat, les bailleurs sociaux, les associations et les collectivités pour travailler sur l’accès au logement immédiat des personnes dans l’hébergement. Mais dans l’immédiat, nous estimons qu’au moins 10 000 places d’hébergement supplémentaires doivent être créées pour faire face à un nombre de DNP historique.

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L’été des tristes records : 1 990 enfants à la rue.

Avant l’été, le gouvernement – par la voix de l’ancien ministre du Logement Olivier Klein – avait réaffirmé son engagement : « Notre priorité est claire : zéro enfant à la rue ! ».  A quelques jours de la rentrée scolaire, cette promesse semble lointaine : selon les chiffres du baromètre de l’UNICEF France et de la Fédération des acteurs de la solidarité au 22 août, 1990 enfants étaient sans solution de logement, soit 20% de plus que l’année passée et 2,5 fois plus qu’en janvier 2022. Le nouveau chiffre paru ce jour pour la nuit du 28 août révèle un nouveau record : 2323 enfants dont 578 de moins de 3 ans étaient à la rue à cette date. Le Collectif des Associations Unies, l’UNICEF France, Jamais sans toit, la FCPE et Ecole pour tous sont très inquiets de voir la situation des enfants à la rue se dégrader au fil des mois. Nous demandons une augmentation du nombre de places d’hébergement d’urgence, le maintien de la scolarité pour les enfants et l’accès au logement le plus rapidement possible des familles sans domicile.

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300 000 personnes sont sans domicile en France Métropolitaine.
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